Ma plume ? Libre et indépendante.
Je voudrais démentir l' insinuation d'un ancien confrère sur ma personne. Non pas qu'il m'ait atteint par son article mais parce que, actuellement en particulier, je ressens le bésoin d'affirmer l'indépendance de ma plume dans toutes mes prises de position. Maintenant en particulier parce que la mouvance Ravalomanana propose la présidence de la Transition à Raymond Ranjeva. Sans fierté aucune, j'ose déclarer que j'ai été le premier à le proposer, à l'époque dans l'éventualité d'une absence de consensus. Et je ne peux que me réjouïr que la mouvance Ravalomanana ait repris l'idée. Mais jamais, je l'affirme, la rédaction de l'article n'a été "téléphonée" de quelque part. Tout simplement parce que je n'ai aucun contact ni avec Marc Ravalomanana, ni avec Raymond Ranjeva, ni avec leurs entourages. La création de ce blog relève de mon initiative personnelle exclusive. Et j'y écris selon mes convictions sans attendre un quelconque retour. Insinuer que j'écris mes articles pour des avantages matériels ou pécuniaires est très malhonnête. Et je n'attendais pas pareille "saloperie" de la part de quelqu'un avec qui je m'entendais assez bien du temps où nous etions confrères à Madagascar Tribune. Je n'ai pas ressenti le bésoin de répliquer parce que je suis de ceux qui croient que l'indifférence est la meilleure réponse à la bassesse. Cet article n'est pas ainsi une réponse à cet ancien confrère sinon je l'aurais écrit au lendemain même de ses élucubrations. Je l'écris pour affirmer que ma plume est libre et indépendante. Ce blog est juste l'affirmation de mes attachements à Madagascar et à la vraie démocratie, de mon dégoût pour tout ce qui est malhonnêteté dans les affaires publiques, et un support idéologique pour les causes sociales et politiques que j'estime légitimes.
De tout ceci, que l'on ne s'étonne pas de mon inclinaison pour Marc Ravalomanana. Je le soutiens non pas parce qu'il est un ange et que par conséquent il, n'y a rien à lui reprocher. Je le soutiens parce qu'il était un Président élu et que, globalement, il a fait avancer de manière assez significative le pays dans le sens du développement. Et ce, dans presque tous les secteurs. Les opposants de l'époque, devenus des dirigeants de fait actuellement, conformément aux règles de la démocratie, avaient le droit de critiquer, de revendiquer mais ils ne devaient pas aller au-delà d'une limite juridique et démocratique: le respect du suffrage de la majorité et le respect du mandat. La seule alternance acceptable, dans une République, est électorale. Faire tomber par la violence un président élu est un crime et je trouve particulièrement choquant que le tégévistes se prévalent de ce crime pour revendiquer plus de sièges et plus de pouvoirs. C'est d'autant plus choquant que ces putschistes n'ont fait que détruire.
RAYMOND RANJEVA. CONSENSUS POSSIBLE SI...
Pour revenir à Raymond Ranjeva, ce que je redoute est le rejet de la proposition uniquement parce qu'elle vient de la mouvance Ravalomanana. Cette personnalité est pourtant le mieux à même de remporter le consensus. D'abord parce que la famille Ranjeva s'entend bien avec la famille Ratsiraka. On sait, entre autres, que, à plusieurs reprises, Didier Ratsiraka avait proposé à Raymond Ranjeva un ministère, il avait toujours refusé. Son frère, des années plus tard, est devenu finalement ministre de Ratsiraka. On peut aus si mentionner que Raymond Ranjeva faisait partie de la délégation de Madagascar qui avait renégocié en 1972 les "accords de coopération" avec la France. Didier Ratsiraka était alors le chef de la délégation. D'où, a priori ( une petite remarque, le "a" ne prend pas d'accent parce que c'est une locution latine), Didier Ratsiraka ne peut pas être contre l'attribution de la présidence de la Transition à Raymond Ranjeva. Ainsi, au minimum, la personnalité peut faire l'objet de consensus pour deux mouvances: celle de Ratsiraka et celle de Ravalomanana. Par ailleurs, c'est un secret de polichinelle, on sait que la France est derrière Andry Rajoelina. Or Raymond Ranjeva, un produit du système d'éducation malgache mais à l'époque où celui-ci n'était plus ou moins qu'une copie du système français, animé par des coopérants français, était un brillant universitaire francophone très connu. L'univesité d'Antananarivo,à l'époque université Charles de Gaulle, était presque un démembrement de plusieurs autres universités françaises. Et vers la fin de cette époque, des professeurs malgaches, dont Raymond Ranjeva, effectuaient régulièrement des missions en France auprès de quelques universités partenaires. Les diplômes post licence de l'intéressé sont des diplômes français (doctorat et agrégation). La France dont le souci est, on le comprend même si elle ne peut pas le déclarer publiquement, d'empêcher que la présidence de la Transition échoue à un francophobe, ne peut pas être contre Raymond Ranjeva. Elle peut user de son influence pour faire accepter la solution à son protegé. La contrepartie que l'on pourra proposer à Tgv reste à définir mais nombreuses formules sont possibles. Ce n'est pas tout, L'Eglise catholique compte le même Raymond Ranjeva parmi ses fidèles. Or, il est incontestable que cette eglise, ou du moins son prelat, Odon Razanakolona, a contribué de manière signifiative à la chute de Marc Ravalomanana. Les catholiques ne pourront que se réjouïr aussi de la solution Raymond Ranjeva. Un dernier, mais non le moindre, argument: de par sa fonction de Juge international, de par sa spécialité ( Droit International Public), l'intéressé connaît mieux que personne le système onusien auquel fait partie la Cour Internationale de Justice. Ce milieu ne peut pas être insensible à la "proposition Raymond Ranjeva".
PRESIDENCE COLLEGIALE. POURQUOI PAS ?
Tout ceci étant, encore une fois, il y a d'autres choix. L'elite malgache compte de nombreuses autres personnalités susceptibles de faire l'objet de consensus mais j'ai parlé de Raymond Ranjeva parce que c'est son nom qui est proposé par Marc Ravalomanana et parce que je le connais un peu pour avoir été son étudiant. Mais que l'on ne se meprenne pas sur cette question: encore une fois, je n'entretiens aucun lien particulier avec Raymond Ranjeva et je suis loin de défendre que c'est la seule possibilité. Et d'ailleurs, quand on parle de choix, il est clair que l'on ne pense pas uniquement à des noms, on songe aussi à des systèmes. Et justement, la mouvance Ratsiraka propose une "présidence collegiale". Et ici aussi, sans vanité aucune, votre serviteur a déjà énoncé cette alternative à plusieurs reprises. Et elle ne manque pas d'intérêt. Objectivement, aucune mouvance n'a intérêt à s'y opposer si c'est vraiment l'intérêt supérieur de la nation qui doit primer. En tout cas, une chose est sûre: cet intérêt supérieur ne se trouve pas dans l'attribution à Andry Rajoelina de la présidence de la Transition.
De tout ceci, que l'on ne s'étonne pas de mon inclinaison pour Marc Ravalomanana. Je le soutiens non pas parce qu'il est un ange et que par conséquent il, n'y a rien à lui reprocher. Je le soutiens parce qu'il était un Président élu et que, globalement, il a fait avancer de manière assez significative le pays dans le sens du développement. Et ce, dans presque tous les secteurs. Les opposants de l'époque, devenus des dirigeants de fait actuellement, conformément aux règles de la démocratie, avaient le droit de critiquer, de revendiquer mais ils ne devaient pas aller au-delà d'une limite juridique et démocratique: le respect du suffrage de la majorité et le respect du mandat. La seule alternance acceptable, dans une République, est électorale. Faire tomber par la violence un président élu est un crime et je trouve particulièrement choquant que le tégévistes se prévalent de ce crime pour revendiquer plus de sièges et plus de pouvoirs. C'est d'autant plus choquant que ces putschistes n'ont fait que détruire.
RAYMOND RANJEVA. CONSENSUS POSSIBLE SI...
Pour revenir à Raymond Ranjeva, ce que je redoute est le rejet de la proposition uniquement parce qu'elle vient de la mouvance Ravalomanana. Cette personnalité est pourtant le mieux à même de remporter le consensus. D'abord parce que la famille Ranjeva s'entend bien avec la famille Ratsiraka. On sait, entre autres, que, à plusieurs reprises, Didier Ratsiraka avait proposé à Raymond Ranjeva un ministère, il avait toujours refusé. Son frère, des années plus tard, est devenu finalement ministre de Ratsiraka. On peut aus si mentionner que Raymond Ranjeva faisait partie de la délégation de Madagascar qui avait renégocié en 1972 les "accords de coopération" avec la France. Didier Ratsiraka était alors le chef de la délégation. D'où, a priori ( une petite remarque, le "a" ne prend pas d'accent parce que c'est une locution latine), Didier Ratsiraka ne peut pas être contre l'attribution de la présidence de la Transition à Raymond Ranjeva. Ainsi, au minimum, la personnalité peut faire l'objet de consensus pour deux mouvances: celle de Ratsiraka et celle de Ravalomanana. Par ailleurs, c'est un secret de polichinelle, on sait que la France est derrière Andry Rajoelina. Or Raymond Ranjeva, un produit du système d'éducation malgache mais à l'époque où celui-ci n'était plus ou moins qu'une copie du système français, animé par des coopérants français, était un brillant universitaire francophone très connu. L'univesité d'Antananarivo,à l'époque université Charles de Gaulle, était presque un démembrement de plusieurs autres universités françaises. Et vers la fin de cette époque, des professeurs malgaches, dont Raymond Ranjeva, effectuaient régulièrement des missions en France auprès de quelques universités partenaires. Les diplômes post licence de l'intéressé sont des diplômes français (doctorat et agrégation). La France dont le souci est, on le comprend même si elle ne peut pas le déclarer publiquement, d'empêcher que la présidence de la Transition échoue à un francophobe, ne peut pas être contre Raymond Ranjeva. Elle peut user de son influence pour faire accepter la solution à son protegé. La contrepartie que l'on pourra proposer à Tgv reste à définir mais nombreuses formules sont possibles. Ce n'est pas tout, L'Eglise catholique compte le même Raymond Ranjeva parmi ses fidèles. Or, il est incontestable que cette eglise, ou du moins son prelat, Odon Razanakolona, a contribué de manière signifiative à la chute de Marc Ravalomanana. Les catholiques ne pourront que se réjouïr aussi de la solution Raymond Ranjeva. Un dernier, mais non le moindre, argument: de par sa fonction de Juge international, de par sa spécialité ( Droit International Public), l'intéressé connaît mieux que personne le système onusien auquel fait partie la Cour Internationale de Justice. Ce milieu ne peut pas être insensible à la "proposition Raymond Ranjeva".
PRESIDENCE COLLEGIALE. POURQUOI PAS ?
Tout ceci étant, encore une fois, il y a d'autres choix. L'elite malgache compte de nombreuses autres personnalités susceptibles de faire l'objet de consensus mais j'ai parlé de Raymond Ranjeva parce que c'est son nom qui est proposé par Marc Ravalomanana et parce que je le connais un peu pour avoir été son étudiant. Mais que l'on ne se meprenne pas sur cette question: encore une fois, je n'entretiens aucun lien particulier avec Raymond Ranjeva et je suis loin de défendre que c'est la seule possibilité. Et d'ailleurs, quand on parle de choix, il est clair que l'on ne pense pas uniquement à des noms, on songe aussi à des systèmes. Et justement, la mouvance Ratsiraka propose une "présidence collegiale". Et ici aussi, sans vanité aucune, votre serviteur a déjà énoncé cette alternative à plusieurs reprises. Et elle ne manque pas d'intérêt. Objectivement, aucune mouvance n'a intérêt à s'y opposer si c'est vraiment l'intérêt supérieur de la nation qui doit primer. En tout cas, une chose est sûre: cet intérêt supérieur ne se trouve pas dans l'attribution à Andry Rajoelina de la présidence de la Transition.