hat: 70% de la population ? Verifions par un reférendum !
Andry Rajoelina prétend maintenant que sa hat représente 70% de la population malgache. Personne ne sait comment il est arrivé à ce chiffre mais il n'y a qu'un moyen de vérifier s'il se connaît en arithmetique: un reférendum. Et l'issue de cette consultation, la méthode la plus démocratique qui soit, prouvera s'il a raison ou non. En attendant, celui qui, le dernier, a reçu l'"onction" populaire par une victoire électorale à 53% des suffrages lors des présidentielles de 2006, c'est Marc Ravalomanana. Sa supposée démission le 17 mars dernier, qu'elle soit réelle ou non, n'a aucune valeur juridique puisqu'elle a été obtenue par la contrainte. De toute façon, en cas de vacance de la présidence de la République, la Constitution ( d'interprétation stricte puisque c'est une loi d'ordre public ) prévoit une procédure qui excluait tout transfert de pouvoirs au profit de Andry Rajoelina. La décision de la HCC de réconnaître la validité de ce transfert de pouvoirs provient soit d'une contrainte sur ses membres soit d'un obscur marchandage dont la teneur échappe au public. La prise de pouvoir de Andry Rajoelina est ainsi justement qualifiée de coup d'Etat. Tous les observateurs avertis s'entendent sur la question. Les quelques juristes qui, contre toute logique, essaient de soutenir le contraire se fondent sur leurs sentiments partisans et non sur des critères de droit objectifs.
En dehors des considérations juridiques, il est indeniable toutefois que Andry Rajoelina detient l'effectivité des pouvoirs. Même si cette détention est tout ce qu'il y a d'illegitime et d'illegalle. En même temps, cette effectivité est en train de lui échapper petit à petit avec la désobéissance civile qui avance...lentement mai sûrement. Il lui reste malgré tout le soutien de ses alliés de la hat et surtout, l'essentiel, celui de son bras armé, le Capsat. Un soutien certes efficace mais précaire. Précaire tout simplement parce qu'il est basé sur des intérêts corporatistes ou même individuels. La preuve en est que des militaires osent maintenant s'afficher avec le nouveau Premier ministre de Marc Ravalomanana. Alors il est illusoire pour Andry Rajoelina d'espérer se maintenir aux commandes du pays par les intimidations et la repression. La seule sortie honorable est de négocier pour soit abandonner les pouvoirs qu'il detient illégalement soit les partager. Les assises qu'il a organisées les 2 et 3 avril ne lui confèrent pas plus de legitimité. Elles n'ont réuni que ceux qui sont déjà de son côté. Il faut qu'il arrête de jouer avec la vie de la nation et se saisisse des occasions de dialogue. Son obstination ménera le pays à la guerre civile et justifiera à terme l'immixtion de forces militaires extérieures.
Il sera aberrant d'invoquer la souverainenté nationale pour condamner l'éventualité d'une telle immixtion. Cette souveraineté appartient au peuple et , dans une République, elle est déleguée, par voie électorale, aux dirigeants. Les "putschistes" sont très mal inspirés en récourant à la notion de souveraineté. Alors si l'on peut se permettre un conseil au président de la hat, il doit négocier avant qu'il ne soit ...trop tard.
En dehors des considérations juridiques, il est indeniable toutefois que Andry Rajoelina detient l'effectivité des pouvoirs. Même si cette détention est tout ce qu'il y a d'illegitime et d'illegalle. En même temps, cette effectivité est en train de lui échapper petit à petit avec la désobéissance civile qui avance...lentement mai sûrement. Il lui reste malgré tout le soutien de ses alliés de la hat et surtout, l'essentiel, celui de son bras armé, le Capsat. Un soutien certes efficace mais précaire. Précaire tout simplement parce qu'il est basé sur des intérêts corporatistes ou même individuels. La preuve en est que des militaires osent maintenant s'afficher avec le nouveau Premier ministre de Marc Ravalomanana. Alors il est illusoire pour Andry Rajoelina d'espérer se maintenir aux commandes du pays par les intimidations et la repression. La seule sortie honorable est de négocier pour soit abandonner les pouvoirs qu'il detient illégalement soit les partager. Les assises qu'il a organisées les 2 et 3 avril ne lui confèrent pas plus de legitimité. Elles n'ont réuni que ceux qui sont déjà de son côté. Il faut qu'il arrête de jouer avec la vie de la nation et se saisisse des occasions de dialogue. Son obstination ménera le pays à la guerre civile et justifiera à terme l'immixtion de forces militaires extérieures.
Il sera aberrant d'invoquer la souverainenté nationale pour condamner l'éventualité d'une telle immixtion. Cette souveraineté appartient au peuple et , dans une République, elle est déleguée, par voie électorale, aux dirigeants. Les "putschistes" sont très mal inspirés en récourant à la notion de souveraineté. Alors si l'on peut se permettre un conseil au président de la hat, il doit négocier avant qu'il ne soit ...trop tard.