Crise: des anges et des démons ? Peut être pas. Plutôt des agresseurs et des agressés
Etre réaliste, c'est savoir faire la part des choses, c'est savoir distinguer ce qui est possible de ce qui n'est pas possible. Il est clair que l'idéal, pour le développement de Madagascar, est la mise à l'écart de Tgv et de ses amis de la sphère du pouvoir. Tout simplement parce qu'ils sont particulièrement nuisibles pour le pays, et presque sur tous les plans: démocratie, économie, relations diplomatiques. Mais il faut savoir tenir compte de l'évidence: ils sont incontournables dans la résolution de la crise actuelle. Personne ne dispose des moyens nécessaires pour les faire partir. Seule la communauté internationale aurait pu le faire mais elle n'a pas choisi cette voie. D'où, la nation malgache est obligée de composer avec les tégévistes bon gré ou mal gré. Et le seul moyen de les amener à la raison, faute de pouvoir le faire par les armes, ne peut être que la pression de l'opinion tant nationale qu'internationale.
Ainsi, tous ceux qui estiment qu'il ne sert à rien de rappeler aux partisans de Tgv les valeurs universelles qui font de l'homme un bon citoyen, un bon père de famille, un respectable homme politique, ou tout simplement un honnête citoyen tout ce qu'il y a de plus moyen, doivent prendre conscience que les messages que l'auteur de cet article essaie de passer à travers ses articles, ne sont pas destinés uniquement aux tégévistes pour qu'ils se rendent compte de leurs erreurs et deviennent justes et bons. En la matière, le scribouillard est désabusé lui-aussi. Mais ses messages s'adressent aussi à l'opinion pour qu'elle puisse, sur la base de ces valeurs assez simples à énoncer, juger qui a tort et qui a raison. Ou du moins, juger qui a le moins de torts dans toute cette histoire. Et par opinion, il faut entendre non pas seulement les prises de position, manifestées ou non, des nationaux mais aussi celles des observateurs internationaux, et plus particulièrement celles de ceux qui sont engagés dans la médiation. Mettre toute la classe politique dans le même panier et la rendre responsable de manière égale de la crise est en effet non seulement injuste pour ceux qui sont animés d'authentiques sentiments patriotiques et d'équité. Il n'est pas juste que l'on mette sur le même pied d'égalité, au niveau de leurs responsabilités, les victimes et les agresseurs. Et des victimes et des agresseurs, il y en a réellement dans la crise actuelle. La vraie victime innocente est le peuple mais en outre, parmi les politiciens, il y a des élus, dépositaires de la légitimité démocratique, qui ont été spoliés de leurs mandats. Et parmi ces élus, certains ont réellement oeuvré pour le développement du pays. Mais par ailleurs, mettre sur un même pied d'égalité des politiciens tricheurs qui usent et abusent d'un pouvoir acquis par la violence pour imposer aux autres leurs quatre volontés et des politiciens qui refusent justement cet autoritarisme, est foncièrement inique et injuste. Alors, il faut être clair, dans la classe politique, il n'y a peut être pas des anges et des démons, mais il y a des agresseurs et des agressés. Et les premiers, qui ne sont autres que les tégévistes, sont plus responsables de la survenance de la crise que les séconds. Les torts sont peut être partagés mais les premiers en ont indiscutablement plus. Alors les médiateurs doivent l'admettre et mettre la pression sur les agresseurs pour qu'ils ne campent pas sur leur appetit gargantuesque injustifié.
Opérer un partage équitable et juste des responsabilités est du domaine du possible. Le revendiquer, ce n'est pas verser dans le blocage. Le blocage, si l'on veut, vient de celui qui cherche à imposer toutes ses volontés alors même qu'il ne dispose d'aucune légitimité qui pourrait sous-tendre ses revendications.
Ainsi, tous ceux qui estiment qu'il ne sert à rien de rappeler aux partisans de Tgv les valeurs universelles qui font de l'homme un bon citoyen, un bon père de famille, un respectable homme politique, ou tout simplement un honnête citoyen tout ce qu'il y a de plus moyen, doivent prendre conscience que les messages que l'auteur de cet article essaie de passer à travers ses articles, ne sont pas destinés uniquement aux tégévistes pour qu'ils se rendent compte de leurs erreurs et deviennent justes et bons. En la matière, le scribouillard est désabusé lui-aussi. Mais ses messages s'adressent aussi à l'opinion pour qu'elle puisse, sur la base de ces valeurs assez simples à énoncer, juger qui a tort et qui a raison. Ou du moins, juger qui a le moins de torts dans toute cette histoire. Et par opinion, il faut entendre non pas seulement les prises de position, manifestées ou non, des nationaux mais aussi celles des observateurs internationaux, et plus particulièrement celles de ceux qui sont engagés dans la médiation. Mettre toute la classe politique dans le même panier et la rendre responsable de manière égale de la crise est en effet non seulement injuste pour ceux qui sont animés d'authentiques sentiments patriotiques et d'équité. Il n'est pas juste que l'on mette sur le même pied d'égalité, au niveau de leurs responsabilités, les victimes et les agresseurs. Et des victimes et des agresseurs, il y en a réellement dans la crise actuelle. La vraie victime innocente est le peuple mais en outre, parmi les politiciens, il y a des élus, dépositaires de la légitimité démocratique, qui ont été spoliés de leurs mandats. Et parmi ces élus, certains ont réellement oeuvré pour le développement du pays. Mais par ailleurs, mettre sur un même pied d'égalité des politiciens tricheurs qui usent et abusent d'un pouvoir acquis par la violence pour imposer aux autres leurs quatre volontés et des politiciens qui refusent justement cet autoritarisme, est foncièrement inique et injuste. Alors, il faut être clair, dans la classe politique, il n'y a peut être pas des anges et des démons, mais il y a des agresseurs et des agressés. Et les premiers, qui ne sont autres que les tégévistes, sont plus responsables de la survenance de la crise que les séconds. Les torts sont peut être partagés mais les premiers en ont indiscutablement plus. Alors les médiateurs doivent l'admettre et mettre la pression sur les agresseurs pour qu'ils ne campent pas sur leur appetit gargantuesque injustifié.
Opérer un partage équitable et juste des responsabilités est du domaine du possible. Le revendiquer, ce n'est pas verser dans le blocage. Le blocage, si l'on veut, vient de celui qui cherche à imposer toutes ses volontés alors même qu'il ne dispose d'aucune légitimité qui pourrait sous-tendre ses revendications.