Haine contre Tgv? Peut être mais haine bien explicable
Haine. C'est un vilain sentiment. Dieu, celui des chretiens, interdit de l'éprouver même à l'égard de son ennemi. Mais quel sentiment faut-il éprouver pour quelqu'un qui ne fait que détruire son pays, qui récourt à la violence juste pour se maintenir au pouvoir acquis de manière malhonnête ?
Une chose est sûre, ce sentiment ne peut être ni l'indifférence ni, surtout pas , l'admiration. Que le camp Rajoelina ne s'étonne pas des virulences des critiques qui lui sont adressées. La répulsion qu'il suscite est tout à fait légitime. Il la mérite. Mais au-delà des sentiments, c'est un droit, ou même un devoir, de s'opposer à un tyran qui n'apporte rien de positif à son pays. Alors dire que c'est la haine qui anime ceux qui refusent l'attribution de la présidence de la Transition à Andry Rajoelina, n'est peut être pas faux mais ceux qui le disent doivent, au préalable, se demander pourquoi Andry Rajoelina fait l'objet de tant de haine. L'explication est simple, c'est parce qu'il a fait tant de mal...au pays et à la nation malgaches par son coup d'Etat, par les repressions illégitimes, par les arrestations injustes, par la destruction de l'économie de Madagascar, par son entêtement à s'imposer à tous "président" sans être passé par les urnes, et par beaucoup d'autres méfaits.
La haine que l'on éprouve ou non contre Tgv ne doit ainsi susciter aucun débat. La bonne question qui doit être discutée, est pourquoi il fait l'objet de tant d'aversion. S'il est capable de faire cette démarche, par la suite, il pourra se remettre en question pour changer. En tout cas, si la haine des uns et l'aversion des autres le gêne autant, il peut toujours faire amende honorable en se retirant pour se soumettre à l'épreuve des urnes le moment venu. Cela résoudra bien de problèmes.
De tout ceci, que Andry Rajoelina ne s'étonne pas que Marc Ravalomanana lui refuse la présidence de la Transition. C'est le contraire qui aurait étonné. Marc Ravalomanana est logique dans sa position. Autrement, il decevra tous ceux qui croient en lui. Seule une élection pourra justifier que Tgv devienne "président". Et l'une de ses ministres l'y pousse. Nathalie Rabe souhaite que son "président" se porte candidat à la prochaine élection présidentielle. Et, au fait, que demande le peuple ? Rien de moins que ce principe qui veut que c'est par une victoire électorale que l'on accède au pouvoir et non pas par la violence. Et le corollaire est qu'un élu a réellement le droit de parler au nom du peuple. Un dirigeant de fait parvenu au pouvoir par un coup d'Etat ne peut être qu'un "usurpateur" quand il essaie de justifier tous ses méfaits par la volonté populaire. Ce sont des règles de démocratie élementaires qu'il convient de rappeler de temps en temps parce que certains ont tendance à les oublier. Mais pour qu'un élu puisse prétendre avoir la légitimité, il faut que l'élection par laquelle il detient ses pouvoirs ait été organisée selon des normes qui garantissent le libre exercice du droit de vote par le citoyen, l'impartialité de l'administration et le respect du choix de la majorité. Bref, seule une transition vraiment neutre pourra garantir des élections libres et transparentes. Et l'un des premiers gages de la neutralité de l'Etat ne peut être que la désignation d'une personnalité neutre à la présidence de la Transition.
A la veille de la rencontre des quatre chefs de mouvance à Addis Abeba, non seulement les protagonistes de la crise mais également les médiateurs, doivent accepter et admettre ces règles si simples à énoncer. Ce qui deçoit dans le comportement de la communauté internationale est qu'au lendemain du putsch, elle avait exigé ni plu ni moins que le retour à l'ordre constitutionnel. Elle avait fini par céder en exigeant seulement une transition consensuelle et inclusive. Ensuite, maintenant, elle, ou du moins les médiateurs internationaux tentent d'imposer Andry Rajoelina comme "président". S'ils réussissent, la Transition sera peut être inclusive puisque les institutions de la Tr'ansition comprendront des membres légalistes mais elle nesera pas consensuelle puisque l'attribution de la présidence de la Transition à Tgv ne repose pas sur le consensus.
Une chose est sûre, ce sentiment ne peut être ni l'indifférence ni, surtout pas , l'admiration. Que le camp Rajoelina ne s'étonne pas des virulences des critiques qui lui sont adressées. La répulsion qu'il suscite est tout à fait légitime. Il la mérite. Mais au-delà des sentiments, c'est un droit, ou même un devoir, de s'opposer à un tyran qui n'apporte rien de positif à son pays. Alors dire que c'est la haine qui anime ceux qui refusent l'attribution de la présidence de la Transition à Andry Rajoelina, n'est peut être pas faux mais ceux qui le disent doivent, au préalable, se demander pourquoi Andry Rajoelina fait l'objet de tant de haine. L'explication est simple, c'est parce qu'il a fait tant de mal...au pays et à la nation malgaches par son coup d'Etat, par les repressions illégitimes, par les arrestations injustes, par la destruction de l'économie de Madagascar, par son entêtement à s'imposer à tous "président" sans être passé par les urnes, et par beaucoup d'autres méfaits.
La haine que l'on éprouve ou non contre Tgv ne doit ainsi susciter aucun débat. La bonne question qui doit être discutée, est pourquoi il fait l'objet de tant d'aversion. S'il est capable de faire cette démarche, par la suite, il pourra se remettre en question pour changer. En tout cas, si la haine des uns et l'aversion des autres le gêne autant, il peut toujours faire amende honorable en se retirant pour se soumettre à l'épreuve des urnes le moment venu. Cela résoudra bien de problèmes.
De tout ceci, que Andry Rajoelina ne s'étonne pas que Marc Ravalomanana lui refuse la présidence de la Transition. C'est le contraire qui aurait étonné. Marc Ravalomanana est logique dans sa position. Autrement, il decevra tous ceux qui croient en lui. Seule une élection pourra justifier que Tgv devienne "président". Et l'une de ses ministres l'y pousse. Nathalie Rabe souhaite que son "président" se porte candidat à la prochaine élection présidentielle. Et, au fait, que demande le peuple ? Rien de moins que ce principe qui veut que c'est par une victoire électorale que l'on accède au pouvoir et non pas par la violence. Et le corollaire est qu'un élu a réellement le droit de parler au nom du peuple. Un dirigeant de fait parvenu au pouvoir par un coup d'Etat ne peut être qu'un "usurpateur" quand il essaie de justifier tous ses méfaits par la volonté populaire. Ce sont des règles de démocratie élementaires qu'il convient de rappeler de temps en temps parce que certains ont tendance à les oublier. Mais pour qu'un élu puisse prétendre avoir la légitimité, il faut que l'élection par laquelle il detient ses pouvoirs ait été organisée selon des normes qui garantissent le libre exercice du droit de vote par le citoyen, l'impartialité de l'administration et le respect du choix de la majorité. Bref, seule une transition vraiment neutre pourra garantir des élections libres et transparentes. Et l'un des premiers gages de la neutralité de l'Etat ne peut être que la désignation d'une personnalité neutre à la présidence de la Transition.
A la veille de la rencontre des quatre chefs de mouvance à Addis Abeba, non seulement les protagonistes de la crise mais également les médiateurs, doivent accepter et admettre ces règles si simples à énoncer. Ce qui deçoit dans le comportement de la communauté internationale est qu'au lendemain du putsch, elle avait exigé ni plu ni moins que le retour à l'ordre constitutionnel. Elle avait fini par céder en exigeant seulement une transition consensuelle et inclusive. Ensuite, maintenant, elle, ou du moins les médiateurs internationaux tentent d'imposer Andry Rajoelina comme "président". S'ils réussissent, la Transition sera peut être inclusive puisque les institutions de la Tr'ansition comprendront des membres légalistes mais elle nesera pas consensuelle puisque l'attribution de la présidence de la Transition à Tgv ne repose pas sur le consensus.